Après un passage en séance publique le 3 et 4 juillet, la proposition de loi que je porte pour lutter contre la haine sur les réseaux sociaux a été votée par l’Assemblée le mardi 9 juillet.

Dans ce combat contre la haine en ligne, qui nous concerne tous, il est essentiel d’associer nos concitoyens à la fabrique de la loi. C’est pourquoi j’ai souhaité organiser au sein de ma permanence parlementaire, un atelier législatif sur ma proposition de loi. L’occasion de revenir sur la genèse de ce texte et sur les propositions que j’y porte : beaucoup de questions, de retours d’expérience, et des contributions très pertinentes qui ont su enrichir ma réflexion et mes prises de parole lors des débats publics.

Ma proposition de loi prévoit aussi un volet éducatif, avec le renforcement des formations et de la sensibilisation des élèves et des enseignants. A cet égard, j’ai pu participer le 7 juin à un atelier animé par l’association Génération Numérique, au lycée Hélène Boucher.

Les associations d’éducation numérique, l’Education nationale, les parents, nous avons tous un rôle à accomplir : les lois sont bien entendu nécessaires, mais la prévention et l’éducation sont primordiales. C’est pourquoi Génération Numérique intervient dans les écoles, les collèges et les lycées pour y conduire des actions d’éducation au numérique et aux médias, en complément du travail effectué en classe par les enseignants.

En effet, s’il faut promouvoir les usages des outils numériques, sans les stigmatiser ni les diaboliser, nos jeunes doivent aussi être mis en garde contre les risques qui y sont liés.

Je félicite à cet égard les élèves de CM2 de l’école 27 rue de Reuilly, qui ont travaillé toute l’année sur le bon usage du numérique, dans le cadre de l’édition 2019 du Parlement des Enfants. Si leur proposition de loi n’a pas été retenue par le jury, leur travail remarquable, le soutien de leurs enseignants et les échanges que nous avons pu avoir en classe et à l’Assemblée, préparent les citoyens numériques et responsables de demain !