Rencontres avec les institutionnels français et internationaux

Rencontres avec les institutionnels français et internationaux

Chaque pays et chaque acteur a sa propre vision de la lutte contre la haine en ligne. Néanmoins, il est nécessaire de nous réunir afin de trouver un moyen de lutter contre ce fléau qui ne connaît aucune frontière. Ainsi, régulièrement, des réunions de travail ont été organisées entre le Secrétaire d’état en charge du numérique Cédric O et moi, pour parfaire cette loi.

Lors de mon déplacement au Royaume-Uni, j’ai pu échanger avec différents acteurs. Tout d’abord lors de réunions avec les géants du numérique tels que Facebook ou Snapchat. Cela nous a permis d’appréhender au mieux une meilleure application de la loi dans les faits, une fois cette dernière promulguée.

Lors de ce voyage, j’ai eu l’opportunité de rencontrer les institutionnels britanniques sur leurs moyens mis en œuvre pour contrer la haine sur Internet, comme le Department for Digital, Culture, Media and Sport – DCMS,  ministère anglais du numérique ou le régulateur Ofcom. En Europe : après l’Allemagne puis la France, l’Angleterre s’engage dans une nouvelle régulation du numérique avec son Livre Blanc contre les contenus dangereux sur Internet. Dans cette continuité, une rencontre a été organisée à Paris avec Jeremy Wright, le ministre britannique lors du G7 réunissant l’ensemble des ministres du numérique.

Lors de ce sommet, j’ai eu l’occasion d’échanger autour de Cédric O, avec ses homologues étrangers tels que les États-Unis, Royaume-Uni, Allemagne, Japon, Italie ou bien encore le Canada, ainsi que les représentants des grandes plateformes. Ensemble, nous avions tous un objectif en tête : réconcilier nos exigences envers les nouvelles technologies, pour rétablir la confiance de nos citoyens et de nos sociétés envers le numérique.

Ce sentiment fut également partagé par Germot Bluemel, Ministre autrichien en charge des Affaires Européennes, de la culture et des médias avec qui j’ai pu m’entretenir sur ma proposition de loi, et notamment sur l’anonymat en ligne.

Enfin, à l’Assemblée nationale, j’ai accueilli une délégation de l’American Anti-Defamation League, grande association américaine de lutte contre le racisme afin de permettre des échanges de vues entre les systèmes américains et français.